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La Ronde Castraise 2013, le CR de Philippe

Publié le par Philippe

Ronde Castraise 3ème

Cela fait donc la troisième fois consécutive que je participe à cette cyclosportive dont les qualités ne sont plus à démontrer. De bonne heure dans le calendrier, elle permet de compléter sa préparation pour les rendez vous d’été et présente une nette progression dans le dénivelé proposé. La sécurité y est parfaitement assurée, tous les carrefours étant gardés. Les voitures et motos de sécurité y sont nombreuses, les postes de ravitaillement bien dotés, et surtout le circuit est parfois tonique, parfois bucolique, et rarement encombré de voitures. Mais qu’à donc t-il pu manquer cette année pour que le bonheur soit parfait, peut être deux choses, l’absence de copains de club (l’Héraultaise est passée par là) et un peu de chaleur météorologique. En effet, les températures annoncées n’étaient pas folichonnes, mais elles n’ont même pas été respectées. C’est plutôt autour de 5-7° qu’il a fallu rouler pendant toute la cyclo, heureusement sans la pluie, seule une petite bruine s’invitant pour compléter le tableau à la fin du parcours.

Dans ces conditions la difficulté est toujours de s’habiller correctement, ni trop chaud, ni trop froid,  on se trompe toujours un peu, et j’ai longtemps regretté de n’avoir pas mis les surchaussures et le sous casque que j’avais pourtant prévus au cas où. Bon point, deux paires de gants longs à mettre en alternance. Pas trop le temps de s’échauffer, c’est d’ailleurs toujours le cas quand on part le matin même, mais là je dis une bêtise, car à l’Héraultaise nous ne nous étions pas échauffés non plus, alors que nous étions présents de bon matin.

Trois départs sur cette grande ronde de 123 à 127 km suivant les divers comptages. Le premier de prestige sur la place centrale, le second fictif 300 mètres plus loin, mieux sécurisé, puis après deux km derrière le véhicule ouvreur qui laissera la place aux coureurs à un endroit mal délimité, départ réel, pas pratique pour déclencher les compteurs, sachant que le système de chronométrage officiel n’est que partiellement individuel. A 9 heures, en route pour un circuit bien tonique, le même que l’an dernier et qui démarre chaudement sur les 10 premiers km qui nous amènent au pied de la première (et de la plus grosse) difficulté du parcours, la côte de Lacrouzette. J’essaie d’évaluer mes chances d’intégrer un bon groupe qui me permettra de ne pas rouler seul…un certain temps. Cela avait marché pour 50 km l’an dernier , avant de connaître la défaillance et de longs moments de solitude. Cette année je suis mieux préparé car j’ai quelques sorties longues dans les jambes, dont une en cyclosportive. La côte de Lacrouzette est longue mais pas très difficile, il est vrai qu’elle est en début de parcours. Elle  se prolonge en direction du Sidobre avant de redescendre dans la vallée de l’Agout par une jolie route forestière avec vue superbe sur la vallée et les hauteurs qui la surplombent. Les effectifs qui m’accompagnent sont assez nombreux pour me rassurer. S’ensuit la côte de Ferrières qui présente dans son premier km les plus importants pourcentages du parcours. Cette côte ainsi que la suivante, celle de Brassac est parsemée de faux plats qui obligent à d’incessants changements de rythme, mais l’important collectif qui s’est un moment rassemblé autour de 70 concurrents commence à s’éparpiller. Je ne roule jamais vraiment seul mais souvent en petits groupes, ce qui permet de maintenir un bon rythme. Particulièrement un groupe de coureurs en rouge (Balma) semble attendre régulièrement l’un des leurs en difficulté, puis le ramènent en prenant des relais appuyés en descente et faux plats. Cela me sera très utile jusqu’au ravito de la Salvetat où j’apprends incidemment que le retardataire à cours de forme à décider de bâcher et de monter en voiture. Je ne pourrai donc plus compter sur cette aide bienvenue. Entre-temps je suis passé par le raidillon  sur lequel j’avais coincé l’an dernier et là impeccable, pas de défaillance. Désormais chaque km avalé sans crampe sera toujours cela de gagné sur l’an dernier. Arrêt de principe au ravito, mais je suis loin d’avoir épuisé mes bidons, leur contenu particulièrement froid ne permettant pas d’en avaler beaucoup à la fois. Par contre, le taux d’humidité de l’air ambiant permet de d’hydrater en respirant. Il faut ensuite aborder le retour. Sur le profil du dépliant, les dénivelés ne sont pas considérables jusqu’au col de Fauredon mais en pratique, c’est une succession permanente de montagnes russes qui coupent facilement les jambes. C’est une partie où je vais rouler plutôt solitaire, mais pas toujours. Les routes forestières puis campagnardes sont toujours plaisantes, les noms de hameaux qui s’égrènent  me rappellent les années précédentes, mais d’où vient cette curieuse sensation que l’on n’en finit pas ? Qu’il faut encore redescendre (un peu) pour remonter (plus). Je vois un groupe devant mais rien à faire pour revenir, quand, enfin le sommet, pas plus identifié que cela mais à l’issue duquel s’annonce cette longue  descente de près de 20 km avant d’aborder la partie finale. Peu à dire sur cette descente, longue car peu pentue, mais dont les virages assez doux, le revêtement convenable, et la présence de gros descendeurs toujours bons à suivre, appellent un gros braquet et des efforts réels qui provoquent  un début de crampe. On est au centième km, ce n’est pas si mal. Nouveau ravito au pied de la côte de Fialésuch, nouvel arrêt de principe, tandis que nombreux sont ceux qui passent sans même un regard sur le buffet. Erreur tactique de ma part qui me fera bien perdre 2 à 3 minutes mais ce n’est pas si grave. Petit braquet pour la côte de Fialésuch qui n’est pas difficile bien que longue, mais je souhaite éviter le retour des crampes. Cela fonctionne à merveille, je suis bien parfois dépassé mais cela m’arrive également  de dépasser ce qui n’était pas le cas les années précédentes. Reste encore la côte de Sainte Hyppolite, quartier de Castres, également peu difficile mais en fin de parcours ce n’est pas pareil et s’y ajoute plusieurs ruptures de rythmes. A nouveau j’aperçois devant moi un groupe mais qui reste hors de portée. C’est enfin l’arrivée, bienvenue, et un résultat à la fois correct et un peu décevant puisque je suis crédité de 25,9 km/h de moyenne (1 de plus que l’an dernier, mais 1 de moins qu’envisagé). Tout cela n’est pas très grave et sera compensé par une daube roborative.

C’est sans doute un lieu commun que de remercier l’organisation de cette épreuve, mais sincèrement, au delà de la présence de nombreux bénévoles qui sécurisent et encouragent les participants, on devine que tout est méticuleusement préparé pour obtenir un résultat sans faute. On regrettera évidemment l’insuffisante influence de l’organisation sur la météorologie, mais le résultat sportif final n’en est que mieux valorisé : « ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ». Donc selon toutes probabilités, à l’année prochaine.

Retour sur l'Amonite........

Publié le par G58

amonite

 

Tout le monde s'en souvient !!!!!

Un moment mémorable dans la vie du club !!!!

Quel bonheur de revoir (en cliquant sur la photo) ces 12 minutes d'anthologie filmées un matin de février 2011 quelque part sur les collines de Mercuès !!!

Ceci méritait bien une suite: la descente intégrale en direct  en caméra embarquée comme si vous y étiez !!!!

 

À suivre dans quelques minutes..


Petit problème: (pour patienter !!!)

Sachant qu'il  faut environ 1 h de charge sur You Tube pour  2 mn de film, à quelle heure sera en ligne la video  de 8 mn dont la charge a débuté vers 16 h ?

À vos ardoises !!!!

Sortie route à Figeac le 5 mai 2013

Publié le par Rura

Voici les détails de la sortie route prévue pour le dimanche 5 mai au départ de Figeac.

Le RDV est fixé devant l'école Jacques Chapou sur les allées près de la BP et du CA, c'est en plein centre

Le départ est prévu à 9h30

Le casse-croûte,  tiré du sac, pourra se faire à St-Céré pour le long et peut-être à Latronquière pour le court.

Les circuits font environ 115 kms pour le grand et 80 kms pour le petit.

Sortie club

La Ronde Castraise 2013, le dimanche 28 avril

Publié le par Patrice

La 13ème édition de la Ronde Castraise aura lieu dimanche 28 avril 2013 au départ de Castres.

3 circuits au programme: La Castraise (127 kms pour 2118m de D+), La Sidobre (97kms pour 1585m de D+), La Crouzetole (57kms pour 900m de D+).

Au moins un petit homme vert au départ...

Le Roc Trespouzien 2013, le CR de Gégé

Publié le par Gégé

 En se quittant après l'excellente soupe au fromage, nul ne nous empêche de nous embrasser, mais de ce Roc Trespouzien, nul ne pourra s'en lasser..... de mieux en mieux chaque année ! 2013 fut pour moi le meilleur cru et sera difficile à égaler, on s'est régalés !!

         Pour ne pas vous ennuyer avec un ennième CR et mes expressions rébarbatives, je préfèrère laisser s'exprimer sur le sujet, les vététistes-écrivains, dont la plume affinée n'a d'égale que leurs mollets affutés.

         Non, en ce qui me concerne, pour sortir des sentiers battus, je vais vous conter la petite anecdote du jour que j'ai intitulée:

 

 

                                                                Le Renard , La Belette et..... la machine à laver

 

 

        J'ai trouvé ce titre en passant près de la fontaine..., mais ce n'est pas une fable : tout est réel dans ce que je viens vous conter ! (Gégé dans le rôle du renard)

        Sortir des sentiers battus est l'expression qui convient, puisqu'après une bonne heure de VTT-plaisir à l'état pur et un 1° ravito bien sympa, j'ai commis une erreur d'aiguillage : confondant les couleurs, je quitte le 46 en n'y voyant que du bleu.... Mais le plaisir étant toujours là, je continue plein pot ; seule une branchette dans mon dérailleur calma un instant mon ardeur. Divine brindille : c'est ainsi qu'au ralenti, je vis les belles morilles me faire coucou du bord du chemin ! Ni une, ni deux, je stoppe aussi sec, et faisant semblant de m'affairer lorqu'un VTT passait ( car là, on est dans le domaine du secret ...! ) j'en ramasse ainsi 7 à 8 que je planque derrière une pierre. Une fois les lieux repérés me voilà reparti en chantonnant tout joyeux le refrain bien connu de Brassens: " gare aux mori-i-lles ".....

        J'ai commencé à avoir des doutes lorsque, orientée plein nord, je compris que cette trace n'était pas la bonne, mais lancé comme une balle me voici déjà au Pont du Lard ! Confirmation de mon plantage par un Vetétiste en panne : "là tu es sur le 20, pour le 46 fallait prendre à gauche après le ravito" . Misère ! Inutile de me mordre les doigts, j'en ai encore besoin ! Connaissant bien le coin, je décide de remonter par la longue combe entre Rassiel et Martory et retrouver ainsi le 46 qui, je pense, doit passer tout là-haut.

 

        Je pédalais tranquille, en remontant la dite combe, par un magnifique sentier, lorsque j'eu soudain une apparition ! ( La Bécasse dirait : miraculeuse ! ) Mais que faisait cette superbe belette dans un endroit aussi perdu ? Je ne rêvais pas , j'avais devant moi une jeune femme blonde ( n'y voyez pas une quelconque malice , ni même une de ces mauvaises blagues à 10 sous... ) très belle de surcroit ; je ne crois pas aux miracles, mais dans un endroit si désert, c'est peut-être un mirage..... Ne prenant pas de produits illicites, je me demande si ce ne sont pas là des effets secondaires du coca ? Je vais l'appeler Margot, car belette, peut paraître péjoratif, même si ça se veut gentil. Elle aussi, fut surprise de me voir alors qu'elle enjambait une clôture ; et là, soit Margot était trop petite, soit le barbelé était trop haut, mais le tout est, vous vous en doutiez, qu'elle resta agrippée ...!

        Imaginez la scène, pour le moins incongrue : moi ne sachant que faire, non par peur de me piquer, mais ne sachant par quel bout l'attraper , tellement indécis que je choisis pour l'instant l'abstention, la voyant pencher tantôt à droite, tantôt à gauche : je n'allais tout de même pas à cet instant précis, faire un sondage.....!

        Dans un sursaut d'amour-propre, enfin, Margot parvint à dégraffer....son grillage.... la, la la.... tous les gars, tous les gars....( toujours Brassens).. non, je plaisante, nous étions bien seuls !  Soulagé de ne pas avoir eu à intervenir dans cette opératoin plus que délicate, et soucieux de ne pas passer pour un sauvage, j'engageais la conversation :

 

        - " Bonjour mademoiselle, alors, elles sortent les morilles ? " la croyant à la recherche de ce capricieux champignon .

        - " Malheureusement , je ne les connais pas, mais en fait, de sur le sentier j'ai aperçu quelque chose qui brillait en bas du tertre, et je suis allée voir "

        - " Et alors, c'était quoi ? "

        - " Pff ! Un tambour de machine à laver!, vous vous rendez compte ?"

               Et moi, en réponse, de lui sortir cette phrase toute faite, à peine modifiée pour la circonstance :

        - " Oh, vous savez, tout ce qui brille n'est pas dehors !!

               Dans une conversation ça repose une phrase toute faite, c'est comme en VTT une piste bien plane après un sentier trés pentu ! 

        - " Oui, mais voyez-vous " me répond-t'elle du tac au tac, pleine de bon sens, " Celui qui a fait ça n'est pas une lumière, ils ne brille pas par l'intelligence : il a jeté ce tambour de là-haut et il a roulé jusque là ! "  ( D'où l'expression "roulement de tambour" pensais-je...... ) et puis, continue-t'elle : " certainement que pour commettre ce genre de méfait, il ne sort que la nuit... "(le tambour, lui par contre, n'essor' plus du tout, ni la nuit, ni le jour....me dis-je.... )  

        - " On pourrait dire : " il a fait ça sans tambour ni trompette " mais là, ce n'est pas tout à fait le cas..." ( pour lui montrer que je n'utilise mes classiques qu'à bon escient ...) Mais comme je suis parfaitement d'accord avec elle question respect de la nature, je le lui fais savoir :

         - " Vous avez parfaitement raison , il y a des gens qui sont faits à l'envers : nous, quand on a des traces sur le linge on le jette dans le tanbour, eux ils jettent le tambour sur nos traces...on aurait envie de les dresser à la baguette...!"

        Un peu décontenancée par cette tirade, mais trés gentille, elle change de sujet et me parle de pluie et de beau temps. Ce qui eut pour effet de me rappeler que j'étais sur une rando, et qu'il me fallait bien reprendre ...mon programme. C'est à regret que je prenais congé de la jolie belette (euh! Margot) pour repartir , bien sûr, ...tambour battant ; car si je veux faire chabrot à l'heure, il faut bien me remettre... à la tâche !

 

        Tout en haut de la vigne, je retrouve enfin le bon circuit, mais je vais devoir gérer, car mes vieilles gambettes n'ont pas encore digéré les 136 kms de la Roger Pingeon de dimanche dernier. A la bifurc de Ventéjouls, je décide, vu le rab que j'ai fait suite au plantage, de prendre la bretelle jaune du 36. Maintenant question " tri des couleurs ", je fais gaffe...Je retrouve Yvon au ravito "des pylones" et on fait on bout de "route" ensemble sur un  sentier tout frais, à flanc de colline. Il est bien tordu ( pas Yvon, le sentier ! ) tout comme les précédents. D' ailleurs les traceurs qui ont dessiné ces nouveautés tortillant entre les petits chênes, auraient pu nous conseiller de prendre une gomme : elle aurait été utile en effet, car il faut souvent effacer les épaules ...

        Après le passage dans la " laverie automatique" pour VTT (en traversant la combe par le chemin des racines) où il valait mieux éviter " l'arrêt cuve pleine " - on avait en effet l'eau à mi-mollet ! -   j'ai dû laisser filer Yvon pour cause de.... vidange.

 

        Voici la dernière difficulté, où beaucoup se retrouvent pédibus, tenant leur cheval par la bride, où pour passer, j'ai dû faire..... le pressing !

 

        J'ai tout franchi, sauf un gros devers, mais c'était très raide, et retrouver la piste du Plantou Blanc était pour moi ...adoucissant

 

        Depuis un bout de temps ma gourde était vide , j'ai donc terminé ... lessivé...

 

        et en m'attablant devant la soupe au fromage, comme tout le monde j'était... rinçé

 

        après la douche, c'est complètement ...essoré

 

        Que sur le canapé je me suis ...étendu

 

        C'est le pilou-pilou de Toulon/Clermont qui m'a réveillé, mais après le match j'étais encore vaseux et complètement ...séché !

 

                                                                      Et pour ne pas me les faire .....épingler

 

                                                                        Il ne me restait plus qu'à ....repasser

 

                                                                                Chercher mes morilles.

 

 

 

                Ce fabuleux ROC TRESPOUZIEN a été pour moi l'occasion de faire, comme au temps de nos grand-mères,

 

                                                            LA GRANDE LESSIVE DE PRINTEMPS !!!!

 

 

 

        Félicitations et merci à tous , avec mention spéciale aux traceurs-défricheurs.

 

        Quelques chiffres, au final : 44,5 kms ; 3h55' de roulage (+ beaucoup de bavardage..) ; 11,5 km/h  ; D+ 1170 m

 

        Et pour finir : Le coup de gueule du jour :

 

                Quelle tristesse et désolation pour moi ( comme pour beaucoup je suppose ) de découvrir ce vallon sous Cournou, complètement éventré, définitivement détruit, saccagé à grands coups de bull , laissant la terre toute nue, avec de chaque côté les cadavres retournés, racines en l'air,  de ces buis multi-centenaires, qui formaient un superbe tunnel végétal de plus d'un km ! Pourquoi ? Pour qui ? Sachant qu'il n'y a pas de terres agricoles dans ce bas-fond... j'ai ma petite idée ... C'est rageant de voir détruire sans aucun motif valable une nature d'une telle beauté!!! Il faut découvrir ces vandales et les stopper sinon dans leur folie destructrice toutes "nos" combes vont y passer  !!! 

La cyclo Héraultaise Roger Pingeon, le CR de Gégé

Publié le par Gégé

Quelle idée nous a pris de nous inscrire à cette cyclo printanière qui nous arrive ....en plein hiver !? C'est la question que nous nous sommes posée samedi avec Angel, mon pilote, lorsque arrivés sur les hauts-plateaux aveyronnais nous avons trouvé le pays tout enneigé. De Baraqueville jusqu'au Pas de l'Escalette c'était tout blanc! Et le th° du tableau de bord qui oscillait entre 1° et 2° maxi ! ça promet pour demain !

    Mais bon, puisqu'on est partis, faut plus se poser de questions ; hiver interminable, grippe et virus en tous genres, manque d'entraînement...oublions tout ça et faisons confiance à Miss Météo qui nous a promis du beau temps pour demain.

 

    Bingo! Incroyable!! C'est un soleil radieux qui nous attend en ce dimanche matin , sur la ligne de départ à Gignac! Le seul bémol est ce vent frisquet de N/O dont on reparlera... Pour ce qui est du choix vestimentaire,  je n'ai pas hésité, pour moi c'est tenue d'hiver complète .Heureusement Sylviane nous avait dégoté un motel situé tout près de là, donc pas le temps de se refroidir après une nuit plutôt fraiche et...sonore (c'est pas Angel qui me contredira...!) Nous voici donc alignés, prêts à en découdre ; fini les " bof, moi je couperai par ici " , " moi par là " , ou bien : " eh les gars, mode rando, hê ! " non c'est redevenu sérieux ! C'est fou ce qu'un simple rayon de soleil vous requinque!

 

    Juste le temps de fixer les sept Verts luisants sur la pellicule, et ça démarre à 8h45 pétante, comme d'hab' , à fond ! Nos trois coursiers : Yvon, Angel et Le Patron sont aussitôt à l'attaque et disparaissent de ma vue bien avant Aniane. A la suite d'un petit bouchon je me retrouve distancé d'une cinquantaine de mètre par le trio Ruru, Eric le petit et Contraydor, il me faudra pas moins de 5 kms d'efforts pour recoller à leurs roues...c'est ainsi, qu'avec un petit groupe, nous passons à fond Aniane, Le Pont du Diable, St Guilhem Le Désert - souvenez-vous : battu en finale du "Plus beau village de France " par St Cirq Lapopie - Et bien, heureusement que Stéphane Bern "La Banane" nous l'a montré à la télé car là, je n'ai pas eu le temps de le voir, tellement on est passé vite! Encore une dizaine de kms avant de quitter à regret les très belles gorges de l'Hérault par une longue côte où je coince dès les premières rampes, et, du coup, me voilà distancé par une partie du groupe. Après 2 ou 3 kms difficiles où il a fallu que je "m'agrippe" (ce terme me convient parfaitement ces temps-ci) la pente s'adoucit légèrement et je retrouve un rythme plus convenable et mes jambes tournent mieux.

    Tout va bien donc, si ce n'est une toute petite déception dont j'ai oublié de vous parler : je m'étais inscrit, comme plusieurs d'entre nous, sur le grand circuit de 156 kms, non par prétention mais parce qu'il passait par le magnifique Cirque de Navacelles. Or, au retrait des dossards, hier soir, on nous a annoncé une modification du tracé pour cause de gros travaux empêchant toute circulation dans le cirque. En compensation le tracé modifié ne fait plus "que" 137 kms et une côte très dure en moins, et ça, vu ma forme, c'est plutôt une bonne nouvelle!

    J'en termine avec cette montée lorsque j'aperçois mes trois copains qui m'attendent ! Ils sont sympas , mais bien sûr, je les engueule ! : " il ne vous faut pas perdre du temps pour un boulet comme moi ! " mais surtout je les remercie car je sais qu'il y a maintenant près de 35 kms sans difficultés particulières et en équipe ça va enrouler....Avant d'attaquer la descente ultra rapide qui va nous ramener dans la vallée de l'Hérault, nous traversons un village au nom curieux : Causse de la Selle. Je n'ai pas eu le temps d'interroger les autochtones, mais j'ai déduit ( et cela n'engage que moi) que ce nom découlait d'une expression cycliste locale : en effet, en vélo quand on met les gaz, nous on dit qu'on "pète la forme" ici ils disent on "cause de la selle".....

    Nous voici maintenant sur les berges de la rivière dans un décor magnifique, mais peu à peu le vent qui depuis le départ nous était plutôt favorable, devient de plus en plus gênant et après avoir passé Ganges lorsque nous changeons de cap pour nous enfiler dans les gorges de la Vis, celui-ci devient franchement hostile et vient par bourrasques contrarier notre progression à chaque détour de falaise. Le soleil n'a pas atteint le fond de cette vallée encaissée et le th° indique à peine 5°.  Notre moyenne n'a pas fléchi pour autant et nous sommes arrivés au 1° ravito situé au 60° km et au pied de la 2° (et plus grosse) difficulté du jour, avec plus de 28 km/h au compteur. C'est juste avant Gorniès que nous avons trouvé Yvon au bord de la route, en délicatesse avec son matériel. Lui il ne sait pas faire les choses à moitié : quand il crève tant qu'à faire, c'est des deux roues en même temps ! Patiemment il démonte ,colle, rustine et  regonfle, et là, malchance encore : c'est pas le coup qui est parti...mais le fusil !! (de la valve). La poisse! Dégouté, il décide de bâcher et nous fait signe de ne pas l'attendre. C'est la voiture balai qui le dépannera et lui permettra ainsi de rentrer en rebroussant chemin.

    Je fais un arrêt au stand un peu plus rapide que les copains de manière à attaquer la côte avant eux. Peine perdue, ils me rattrapent après 1km d'ascension et là j'insiste vraiment pour qu'il ne m'attendent pas, car, au vu de ma forme je risque m'arrêter avant la fin. Je gère donc mes efforts, et j'ai le temps au fur et à mesure que la route s'élève, d'admirer en face et au-dessous ce décor minéral qui, sans être aussi grandiose que le Cirque de Navacelles n'en est pas moins magnifique. Bon c'est bien beau tout ça mais je n'en ai pas fini de ma côte - ni de mon CR d'ailleurs, j'ai un seul doigt qui bosse et 9 qui regardent (comme dans certains services...) et il commence à se crisper ! Dans le dernier lacet je rejoins un concurrent et lui dis quelques mots d'encouragement  auquel il répond en bougonnant, c'est inaudible mais l'intonation est peu sympa, donc je continue en le laissant à ses affaires : mieux vaut traverser le Larzac seul, avec le vent comme compagnon, qu'avec ce con-là !

    D'ailleurs traverser le Larzac seul, avec ce vent très soutenu de 3/4 face est une épreuve à laquelle je m'étais préparé mentalement depuis un petit bout de temps déjà. Imaginez cette étendue déserte, austère, balayée par toutes les intempéries ; mais pas sinistre (enfin, si on ne s'y est pas perdu) et même belle si on y regarde bien (et si l'on fait abstraction des clôtures rouillées!) avec tous ces rochers biscornus aussi nombreux que les brins d'herbe! Et au milieu de tout ça, imaginez une route toute droite sur une dizaine de kms, dont on ne voit pas le bout car c'est légèrement vallonné,... et le vent ....toujours le vent ! Eh bien paradoxalement je ne me suis pas ennuyé bien que ce soit long et pénible, ma vitesse sous les rafales chutait parfois sous les 20 km/h ! Mais mon esprit s'amusait de tout, et un rien arrivait à me distraire. C'est ainsi que je me disais que j'aurais pu tirer des bords, mais je n'ai jamais fait de voile...j'aurai aussi pu faire l'éventail, mais tout seul c'est pas commode ! L'éventail ! Tiens, c'est curieux quand on pense que les dames l'utilisent pour faire du vent, alors que les cyclos, eux, c'est pour s'en protéger ! On n'est pas à un paradoxe près, la preuve : les sous peuvent t'amener au paradis (fiscaux) et aussi vite après, en taule...! Ici ça ne m'étonne pas qu'ils soient opposés à la mondialisation car du monde on n'en voit pas beaucoup.... Non, voyez-vous, je ne languis pas car je ne suis pas vraiment seul avec mes pensées aussi biscornues que les cailloux alentour : en effet à chaque variation de pente j'aperçois au loin devant les petits points vert de mes potes, ils ont au moins 1,5 km d'avance ! Et  lorsque je me retourne espérant voir Yvon revenir de l'arrière je distingue quelques cyclos isolés . Voilà j'aperçois enfin là-bas au fond, le virage marquant la fin du plateau,  et du même coup aussi la fin de cette galère, car j'en aurais quand même, pourrais-je dire, si j'osais, bavé.... (celle-là je la souligne, elle pourrait passer innaperçue....!)    Après le ravito de Soubès il ne reste plus qu'une difficulté. La route en très mauvais état, s'élève irrégulièrement dans une très belle forêt de pins qui domine Lodève. Là pour moi c'est gestion des crampes, je paie ainsi ces départs ultra-rapides : je m'emploie à boire beaucoup et à mouliner, ce sont les seuls remèdes. Une fois en haut je sais que j'y arriverai, d'autant plus qu'un cyclo sympa me rejoint, on discute un peu et on décide de faire route ensemble. Sa compagnie me redonne la pêche pour affronter  les 30 kms restants, bien plus faciles sur cette route qui serpente de villages en villages, au milieu des vignes et des oliviers dont les feuillages ont des couleurs changeantes selon les caprices du vent qui est maintenant redevenu notre allié.

    Un petit pont sur l'Hérault, une ligne droite, un dernier virage et je passe enfin sous l'arche d'arrivée avec la voix du speakeur qui s'étonne de voir encore un Espérois dans les finishers et qui félicite notre club pour sa participation. Je suis le dernier de la troupe mais peu importe quel bonheur ! d'autant plus que tous les copains(ines) sont là pour m'accueillir : ça réchauffe !

 DSC01540

 

    Félicitations à tous et en particulier à Annie, Nanou et Sylviane qui ont dû galérer dans la terrible ascension du bien nommé "Col du Vent". Mention spéciale à Nanou qui signe je crois sa 1° participation à une cyclosportive, et à Alain qui effectue là un retour remarquable dans le peloton. Que dire des performances du Patron (pas en forme...) et d'Angel (malade ) qui n'ont pas hésité à se frotter aux meilleurs dans une cyclo d'un niveau très élevé. Pas de bol pour Yvon qui était parti en costaud et m'aurait bien mis au moins 1/2 h . Merci à Ruru, Eric et Philippe qui m'ont attendu dans la 1° bosse, après avoir résisté je leur cède quand même 8 mn sur la ligne. Merci à Angel mon pilote , attentionné et prévenant et toujours à mes petits soins, bref "un papa"!  Merci enfin aux organisateurs et aux nombreux bénévoles sans qui rien n'existerait. Merci à sylviane qui une fois de plus à assuré en organisant cette sortie et à ceux qui y ont contribué.

 

    Cette belle journée se termine par un excellent repas, et autour de la table après l'effort, c'est l'ambiance chaleureuse et conviviale propre à ces retrouvailles entre potes, où, pas encore fatigués, chacun refait la course, le tout ponctué de bons mots et d'éclats de rire. Voilà la recette du ciment de notre amitié.

Le Roc Trespouzien le 14 avril 2013

Publié le par Patrice

Nos amis de Cahors Cyclisme organisent, dans le cadre des 3 Rocs, le Roc Trespouzien dimanche 13 avril 2013.

Cinq circuits VTT sont au programme, plus une rando pédestre et un trail.

Cette Héraultaise, quelle Chipie...

Publié le par Alain

Le samedi d’un abord plus que rébarbatif pour son approche, très froide dans la neige et le brouillard du Larzac et la pluie à Gignac.

Le dimanche elle paraît plus abordable au départ pour mieux nous refroidir et nous cingler de ses bourrasques,bien sur de face, dans la  montée du “Col du Vent” et sur le plateau du Larzac.

Sur le coup de midi après le ravitaillement de Soubes  elle devient plus souple et commence à nous caresser le dos  comme pour se faire pardonner,nous inciter dans les dernières difficultés et à faire des folies jusqu’à l’arrivée. Là enfin maîtrisée elle commence à nous réchauffer.

Dans l’après-midi nous voyant sur le départ elle sort ses rayons comme pour nous inviter à rester dans ses bras ou à y revenir. Vraiment quelle Chipie !

Merci aux amis(es) du club qui m’ont permis de dompter cette belle.............Héraultaise .

Alain

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Dimanche 31 Mars : sortie VTT de Pâques

Publié le par MARCO

 

Une balade prévue au départ en petit comité, en série limitée, en gruppetto s’est vue transformée en vraie rando avec grosse équipe, meute de Têteux assoiffés de singles, de bosses dures et de bonnes descentes !!!

Je vous présente la fine équipe du jour :

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Nous étions finalement  10 (Morgan, Sébastien, Bruno, Christine, Seb, Daniel, Mathieu, David) avec 2 représentants du club Fredo et moi-même.

Départ était donné à Douelle pour une partie d’entre nous et ensuite au « Pont du lard » pour récupérer le reste de l’équipe. L’objectif était clair : préparation en vu du Roc Trespouzien qui s’annonce exigeant !!

Quelques infos METEO : il ne fait pas chaud :4°C (mais ça va pas durer vu les bosses à venir), c’est gras (et ça va glisser c’est sur, y aura des gamelles), il a beaucoup plu ces derniers jours (on va forcément se mouiller les pieds à un moment ou un autre)  mais il ne pleuvra pas aujourd’hui (c’est déjà ça).


 meteo  

 

Et nous voilà partis pour rouler en boucle autour de Flottes, Douelle, comme nous précise Bruno « le rond point est en bas et on va tourner autour »…. Comprendre qu’il n’y aura pas beaucoup de chemin large pour prendre le temps de récupérer …

On s’en fout : on est prêt et motivé!!! (Enfin je crois)

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NOUVEAUTE 2013 :

Christine, notre photographe attitrée, a téléchargé une APPLI I-PHONE qui permet de lire dans les esprits des gens, voilà ce que ça donne :

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 On comprend mieux maintenant le comportement de tout le monde !!

Les chemins sont gras et inondés mais ça rajoute du plaisir, car en VTT, plus on est sale, plus on est content ….

 

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On va se taper quelques belles montées et des descentes SUPER choisies avec excellence pour notre guide du jour : Bruno.

Les premières se passent sur le vélo (en montant et en descendant) mais bientôt une descente plus difficile va nous obliger à donner de la voix pour aider nos collègues à passer la dernière marche : des  « Lâche les freins » ou « vas-y ça passe » ou encore « c’est facile » permettront à tous le monde de passer…. Tout le monde ? C’était presque ça : notre accompagnatrice féminine qui avait brillamment passé les premières descentes a préféré finir à coté du vélo, apeurée par nos cris  …

Ci-dessous, tous les machos en ligne pour attendre Christine

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Qui arrivera par les travers (ne te cache pas, on te voit)

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 Mais nous continuons dans la bonne humeur ! Pour l’instant : pas de crevaisons et à part quelques réglages sur le dérailleur de Seb1 toute la mécanique se porte à merveille. Une légère chute pour Daniel dans les sous-bois après que tout le monde ait essayé (mais échoué) de passer  un raidillon un peu trop gras. On discute beaucoup, on chambre pas mal : l’esprit VTT quoi !

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Parfois on mange (aussi) mais on n’oublie pas de chambrer (quand même)

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Bientôt, Daniel nous quitte pour « cause de repas » ; nous continuons à monter pour rejoindre le point de vue de Douelle d’où partent les deltas ; la côte est rude et Fredo/Bruno/Seb2 tiennent un rythme élevé ! Du coup en haut, on est mort et on décide de ne pas prolonger notre sortie MAIS plutôt de plonger sur Douelle car on commence à en avoir plein les pieds….. Une descente longue et ludique (que je ne connaissais même pas !) nous permet d’arriver au séchoir à tabac ; on s’est donné à fond ! Et entre les murs du départ, et les arbres qui « coupent la route » Morgan et David ont gentiment réalisés leur cascade (comprendre un OTB), mais rien de grave ; on s’élance sur un chemin large en mode course poursuite à 35Km/H et on se crépit car on avait oublié que c’était inondé et gras…. Mais ce n’est finalement qu’une préparation à ce qui nous attend.

Comme on est c _ _ , Bruno nous propose de couper à travers champs alors que l’eau a tout envahie ! Et je confirme qu’on c _ _ car on l’a tous suivi !!

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Morgan s’est dit « Quoi ? mais ils sont fous !! » (La preuve avec l’APPLI)

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C’était génial, on s’est bien marré car avec 40cm d’eau je vous laisse imaginer le résultat ! Mathieu précise : « ce matin, j’hésitais entre piscine et VTT… »

Bon, avec tout ça il est 11H50 (de la nouvelle heure) et il y en a qui sont attendus pour manger en famille : Morgan rentre. David et Mathieu veulent rentrer aussi…. Mais nous les retenons en leur proposant d’aller se descendre « Les pylônes » : OK on reste !

Fredo nous propose de prendre un chemin « où on va porter un peu » mais on sera vite en haut : SALAUD ! L’enfer ! On est cuits et on prend un raccourcis (c’est vrai) mais c’était super dur…

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On pousse très vite, et ça continu de monter dur ; les premières crampes arrivent, on s’arrache quand même mais je ne peux m’empêcher d’envoyer un «Enculés ! » petit clin d’œil à Hulk qui n’était pas avec nous.

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Arrivé en haut : on souffle, on s’étire et on s’élance !

Au premier tremplin, Seb2 nous honore d’un SUPER saut d’au moins 4m de long !!! Enorme !!!

PS : à ne pas reproduire sans être sur de ses capacités OU d’avoir appelé le SAMU avant…

On poursuit la descente, vite, et sur une double marche c’est un OTB pour Marco (excès de confiance j’ai un peu rebondi sur la première marche), Seb2 qui me collait au train m’évite de justesse… mais rien de grave, on finit cette descente avec le sourire !

Et voilà : c’est déjà l’heure de séparer les groupes : retour à la maison pour certains, retour à Douelle pour les autres.

Comme on était plutôt content de notre sortie, on a décidé de nous reconstituer autour d’une bière (c’était la tournée de Christine et Seb1).

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Voilà une rando VTT rondement menée, un dimanche de Pâques pas comme les autres !